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Campus - MÉDIATION

Une compétition interuniversitaire pour apprendre le dialogue

Quarante-neuf étudiants de 9 universités libanaises prendront part à la seconde compétition de médiation prévue du 20 au 23 mars sur le campus des sciences sociales de l’USJ.

Légende Photo souvenir prise lors de la première édition de la compétition interuniversitaire de médiation organisée à l’USJ en 2017.

Du 20 au 23 mars, 49 étudiants participeront à la seconde édition de la compétition interuniversitaire de médiation, dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes universitaires au processus de négociation et de médiation. Ce concours national est organisé par le Centre professionnel de médiation (CPM), en partenariat avec le Bureau Moyen-Orient de l’AUF et l’Unesco à Beyrouth, avec le soutien de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung. « Suite à la réussite du concours pilote de l’année dernière, nous avons décidé de cibler plus d’universités cette année. Et nous avons reçu 29 candidatures, dont 20 ont été sélectionnées », précise Johanna Hawari-Bourjeily, fondatrice et directrice du Centre professionnel de médiation (CPM). « Au total, la compétition comptera 49 étudiants de 9 universités différentes : l’Université libanaise, l’Université des arts, des sciences et de la technologie au Liban, l’Université islamique du Liban, l’Université Saint-Esprit de Kaslik, l’Université Jinan, l’Université arabe de Beyrouth, l’Université Balamand, l’Université Notre Dame Louaizé et l’Université Saint-Joseph », ajoute-t-elle. Une autre nouveauté cette année : la compétition se déroulera simultanément en arabe et en français, selon les préférences linguistiques des équipes ; ainsi, 10 équipes concourront en français, et 10 en arabe.

Une compétition qui forge le dialogue
Les équipes sélectionnées s’attellent déjà à la tâche, s’entraînant chacune avec un coach, médiateur professionnel venant du CPM. Ainsi bien préparés, les participants s’affronteront du 20 au 23 mars, toujours accompagnés de médiateurs professionnels, face à un jury composé de différents médiateurs. « Les étudiants jouent le rôle de parties, et non de médiateurs. Ainsi, ils sont opposés l’un à l’autre afin de comprendre et d’apprendre comment transformer un rapport violent en un autre de coopération et de collaboration. En négociant leurs intérêts et en comprenant les intérêts de l’autre partie, ils arrivent à trouver cette situation de gagnant-gagnant », explique la fondatrice du CPM.
Dans un pays ayant connu violences et guerre civile, la médiation permet d’avoir des outils de connaissance positive de soi-même et de l’autre, et devient en elle-même un outil de communication et de pacification. « De nos jours, on montre aux jeunes que la voix du plus fort, celle de la violence et de l’agression, résout le conflit. En les formant à la médiation, nous leur donnons la liberté d’agir de manière plus constructive. Nous vivons dans un pays de diversité ; ainsi, l’objectif n’est pas d’être pareils ni d’annuler “l’autre”. Il faut accepter nos différences et construire ensemble un avenir qui convient à tous », considère Mme Hawari-Bourjeily qui ambitionne « de rendre la compétition régionale d’ici à un ou deux ans ».
Les équipes finalistes, avec l’aide de leurs médiateurs, auront quelques heures pour préparer le cas pratique qui leur sera remis le jour même de la finale prévue le 23 mars à l’amphithéâtre François Bassil, au campus de l’innovation et du sport de l’USJ.
Cette année, la compétition est sponsorisée par L’Orient-Le Jour, OmniPharma et Crepaway. Les équipes gagnantes du premier prix recevront 250 dollars américains chacune, et celles gagnantes du second prix bénéficieront d’abonnements numériques à L’Orient-Le Jour ainsi qu’au Commerce du Levant.



Du 20 au 23 mars, 49 étudiants participeront à la seconde édition de la compétition interuniversitaire de médiation, dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes universitaires au processus de négociation et de médiation. Ce concours national est organisé par le Centre professionnel de médiation (CPM), en partenariat avec le Bureau Moyen-Orient de l’AUF et l’Unesco à Beyrouth,...

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