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Économie

CEDRE : les banques appellent le Liban à « respecter ses engagements »

L’Association des banques du Liban (ABL) a appelé, lors de sa réunion annuelle avec la presse la semaine dernière, le gouvernement libanais qui sera formé à l’issue des élections législatives du 6 mai à « respecter les engagements du Liban (…), en lançant les réformes attendues par ses soutiens » lors de la Conférence économique pour le développement, par les réformes et avec les entreprises (CEDRE), qui s’est déroulée à Paris le 6 avril.
Les dirigeants de l’ABL ont ajouté que le secteur bancaire avait les capacités « techniques et financières » pour assister le gouvernement dans la mise en œuvre des projets du programme d’investissement (CIP), notamment à travers le cadre réglementaire mis en place par la loi sur les partenariats public-privé (PPP), votée en août mais qui doit encore être complétée par un décret d’application.
Dans un discours prononcé pendant la conférence, le PDG de la Banque libano-française (BLF), Walid Raphaël – le seul dirigeant de banque libanais invité à intervenir pendant la conférence –, avait de son côté estimé que les réformes étaient indispensables pour permettre à l’économie libanaise d’enregistrer des performances à la hauteur de son potentiel. « Je pense (que la taille de l’économie libanaise) peut encore doubler dans les 10 prochaines années, ce qui réduira le poids de la dette, mais à condition de couper l’hémorragie que représente le déficit budgétaire et de libérer le potentiel de son capital humain », avait alors déclaré M. Raphaël.
Le PDG de la BLF avait notamment identifié « deux chantiers prioritaires » : la « restructuration du secteur de l’électricité (…) dont le coût cumulé, depuis la fin de la guerre, représente 40 % de la dette nationale » ; ainsi que la réforme des retraites via la mise en place d’un « cadre législatif encourageant la création de fonds de pension ».
M. Raphaël avait enfin mis en avant le potentiel en matière d’opportunités d’investissements que représentaient le secteur des hydrocarbures au Liban – qui a enregistré une importante avancée cette année avec l’attribution des premières licences d’exploration et de production – ou encore « l’économie de la connaissance » qui pourrait, selon lui, ajouter 1,5 point de PIB additionnel en 5 ans.

P. H. B.

L’Association des banques du Liban (ABL) a appelé, lors de sa réunion annuelle avec la presse la semaine dernière, le gouvernement libanais qui sera formé à l’issue des élections législatives du 6 mai à « respecter les engagements du Liban (…), en lançant les réformes attendues par ses soutiens » lors de la Conférence économique pour le développement, par les...

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