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Économie - Foire

Dix-huit pays représentés à l’édition 2018 de Project Lebanon

Saad Hariri, accompagné de plusieurs ambassadeurs, a fait le tour des expositions de Project Lebanon 2018.

Le Premier ministre Saad Hariri était l’un des premiers à déambuler, hier, dans les allées du Project Lebanon 2018, aux côtés d’une multitude d’ambassadeurs. La 23e édition de ce Salon international des matériaux et des équipements de construction pour le Liban et le Moyen-Orient ouvrait ses portes à la Seaside Arena, anciennement BIEL.
Project Lebanon est un rassemblement international d’entreprises venues de 18 pays, y compris du Liban, qui exposeront leurs savoir-faire et échangeront entre elles jusqu’au 29 juin. Le Premier ministre a porté une attention particulière aux entreprises libanaises, sans manquer de jeter un coup d’œil sur les autres délégations commerciales présentes. Chine, Égypte, France, Allemagne, États-Unis, Italie… Un foisonnement de drapeaux qui donnait à la foire, hier, des allures de rue beyrouthine en période de Coupe du monde....
Pour Francesca Zadro, la responsable de l’agence italienne du commerce à Beyrouth, le salon est « incontournable pour les entreprises qui veulent se lancer sur le marché libanais ». Selon elle, « malgré les difficultés commerciales que traversent certains pays, les marques continuent de venir exposer leurs produits ici, puisque ce salon est crucial à l’insertion dans le Moyen-Orient ».

« Un bon signe pour l’économie »
Parmi les quelque 120 entreprises et leurs 500 marques présentes à Project Lebanon, « on voit de grandes délégations, et c’est un bon signe pour l’économie », souligne Francesca Zadro, qui précise que « le Liban est vu comme une porte d’entrée vers la Syrie pour une reconstruction qui s’annonce prochaine ».
À quelques mètres seulement des Italiens, les Français étaient présents sous la bannière « Creative France ». Business France, l’agence nationale d’internationalisation de l’économie, a rassemblé, pour l’occasion, 18 entreprises tricolores. Entre des compagnies de domotique, d’éclairage, de travaux publics et les cabinets d’ingénierie, « nos marques sont diversifiées et cherchent chacune une clientèle et des partenaires spécifiques », explique un entrepreneur français qui espère trouver des partenaires libanais.

Pour Albert Aoun, président de l’IFP Group, organisateur de Project Lebanon depuis 1995, cette nouvelle édition n’est pas uniquement destinée à présenter les exposants. « (Aujourd’hui), aura lieu une table ronde autour de la reconstruction urbaine en Syrie », explique Albert Aoun, convaincu des opportunités commerciales qu’offrira l’après-guerre. Project Lebanon rassemblera aussi des experts et ingénieurs pour réfléchir à un urbanisme durable. Jeudi, la conférence Éco Orient s’intéressera au développement des énergies vertes et aux solutions de développement écologique. Malgré le retard important du Liban en la matière, l’organisateur reste positif et affirme que les villes de demain « devront étudier des sources d’énergie alternatives ».

Le Premier ministre Saad Hariri était l’un des premiers à déambuler, hier, dans les allées du Project Lebanon 2018, aux côtés d’une multitude d’ambassadeurs. La 23e édition de ce Salon international des matériaux et des équipements de construction pour le Liban et le Moyen-Orient ouvrait ses portes à la Seaside Arena, anciennement BIEL. Project Lebanon est un rassemblement...

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