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Liban - Crise

Sleiman propose une feuille de route en sept points pour un règlement politique

L'ancien président Michel Sleiman s'est félicité hier des décisions gouvernementales pour en finir avec le cauchemar des déchets.

L'ancien chef d'État, Michel Sleiman, a eu hier des entretiens avec le vice-président de la Chambre, Farid Makari, les ministres de la Défense, Samir Mokbel, des Affaires des déplacés, Alice Chaptini, et de la Jeunesse et des Sports, Abdel Mouttaleb Hennaoui, ainsi qu'avec le député Élie Marouni et le président de la Ligue maronite, Samir Abillama.
Il s'est félicité devant ses visiteurs de « l'entente gouvernementale qui a permis au Conseil des ministres de mettre fin à la crise des déchets avec l'adoption d'une décentralisation qui permettra aux municipalités de s'associer au règlement de ce problème ».
Michel Sleiman a en outre réaffirmé la nécessité, pour les députés, de se rendre au Parlement afin d'élire un nouveau président de la République, avant de juger « inadmissible de détourner l'attention des Libanais de la vacance à la tête de l'État qui est une menace pour l'ensemble de la République ».
L'ancien président a proposé ensuite un plan de sortie de crise en sept points :
- Les participants au dialogue doivent prouver leur crédibilité en se conformant aux résolutions de la conférence de dialogue de Baabda qu'ils avaient approuvées, notamment la déclaration de Baabda. Des représentants de la société civile doivent prendre part aux débats.
- Maintenir la session du dialogue du 16 septembre ouverte jusqu'à l'élection d'un président de la République. Le Parlement qui a prolongé son propre mandat est légal mais antidémocratique.
- Poursuivre le dialogue avec le président élu en adoptant un nouvel agenda reprenant les anciennes résolutions de la conférence de Baabda et en s'engageant à les approuver en un laps de temps déterminé.
- Former un nouveau gouvernement auquel participeraient des représentants de la société civile de différents horizons. La confiance doit être accordée à la nouvelle équipe ministérielle dans un délai ne dépassant pas le mois.
- Élaborer une nouvelle loi électorale fondée sur la proportionnelle mais qui maintient la parité et qui garantit la représentation de toutes les composantes de la société. La majorité électorale doit y être fixée à 18 ans. Les émigrés et les femmes doivent avoir un nombre de sièges déterminé dans la nouvelle Chambre.
- Élire un nouveau Parlement dans un délai de trois mois après l'adoption de la nouvelle loi. La nouvelle Chambre doit ensuite consacrer une séance de débat à un amendement de la Constitution pour réduire, pour une seule fois, le mandat du président élu, tout en lui permettant de présenter sa candidature de nouveau.
- Poursuivre l'application de la Constitution, grâce à une collaboration entre les autorités constitutionnelles, à travers l'approbation de la loi sur la décentralisation administrative, la mise en place de la commission chargée d'abolir le confessionnalisme politique, la création d'un Sénat et le règlement des failles constitutionnelles.
S'adressant à la presse au terme de l'entretien, M. Makari a commenté la séance de dialogue de mercredi au Parlement en affirmant que « toutes les parties devraient faire preuve d'une plus grande souplesse qui, nous l'espérons, sera assurée à la prochaine réunion même si les chances que cela se produise sont minimes ».

L'ancien chef d'État, Michel Sleiman, a eu hier des entretiens avec le vice-président de la Chambre, Farid Makari, les ministres de la Défense, Samir Mokbel, des Affaires des déplacés, Alice Chaptini, et de la Jeunesse et des Sports, Abdel Mouttaleb Hennaoui, ainsi qu'avec le député Élie Marouni et le président de la Ligue maronite, Samir Abillama.Il s'est félicité devant ses visiteurs...

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