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Les métiers du tourisme

Hôtellerie et restauration : des opportunités de travail souvent méconnues

Les Libanais se sont forgés en matière de restauration et de gestion hôtelière une solide réputation qui a dépassé largement le cadre local. Cette notoriété est le fruit, en grande partie, de la formation universitaire dans la branche de l'École hôtelière.

« La filière universitaire menant à une carrière de gestion hôtelière assure une formation professionnelle complète à tous les niveaux », souligne, d'emblée, Vanessa Breidy, diplômée en Management hôtelier et touristique de l'Université Saint-Joseph. « Pour s'engager sur cette voie, précise-t-elle, il faut avoir la passion du travail dans ce domaine. Pour réussir, il faut aimer réellement le monde des hôtels et de la restauration ».


Cet univers de la gestion hôtelière est particulièrement large, et comme corolaire, les débouchés et les opportunités de travail sont nombreux. « D'aucuns pensent que la perspective qu'offre un diplôme en gestion hôtelière se limite à travailler dans un hôtel, relève Vanessa Breidy. En réalité, cette branche assure de très vastes débouchés et la nature des postes est très variée ». Un jeune diplômé peut en effet trouver un emploi dans les secteurs suivants :
- Entreprises et établissements touristiques : hôtels, restaurants, centres balnéaires, clubs sportifs, agences de voyages, etc.
- Entreprises de restauration et catering.
- Entreprises de distribution de produits alimentaires et d'équipements spécialisés utilisés dans les hôtels et les restaurants.
- Institutions et organismes officiels.
- Bureaux d'études ou de conseils.
- Sociétés d'événementiel qui organisent des événements tels que mariages ou concerts.


Les postes envisageables dans ce domaine sont nombreux : direction de salle ou de restaurant ; travail en cuisine ; gestion (au sens large du terme) de restaurants et d'hôtels ; gestion des stocks de produits alimentaires et de boissons ; ressources humaines ; marketing et direction des ventes ; contrôle de gestion ; consultation en restauration et gestion hôtelière, études de marché.
« Des cours sont proposés dans le cursus de l'Université Saint-Joseph dans chacun de ces domaines pour comprendre le fonctionnement de tous les services et départements », indique Vanessa Breidy.

 

Compétences, contraintes et motivations
Les compétences et qualités personnelles requises pour exercer ce métier sont très diversifiées. « Il faut savoir, d'abord, communiquer », relève Vanessa Breidy, qui travaille actuellement dans une société de conseils spécialisée en hôtellerie et restauration, tout en poursuivant ses études de master en Marketing et communication. « La communication constitue un élément fondamental de base dans cette carrière, pour des raisons évidentes, souligne-t-elle. De par son essence même, notre travail implique que nous sommes appelés à être en contact permanent avec de nouvelles personnes. Le contact direct avec le client est la règle de base. Il est indispensable dans ce cadre d'être sociable et accueillant. Il s'agit là d'une condition sine qua non pour percer dans ce métier. Il faut, en outre, que tout soit parfait au niveau des services fournis afin de satisfaire le client et préserver la réputation et la renommée de l'établissement pour lequel on travaille ».


Vanessa Breidy met l'accent en outre sur une qualité requise à laquelle peu de personnes pourraient songer : la ponctualité. « Il s'agit là d'un atout très important dans notre métier, indique-t-elle. Il faut être prêt, en outre, à travailler sans horaire fixe, surtout si l'on s'oriente vers l'événementiel ou la gestion de restaurants et de grands établissements hôteliers. Ce domaine nous impose, c'est l'évidence même, de travailler souvent les week-ends, les jours fériés, le jour comme la nuit, sauf si nous faisons le choix d'occuper un poste purement administratif ».


Et de poursuivre, en abordant les motivations qu'apporte ce métier : « Ce qui est fascinant, c'est de découvrir sans cesse de nouveaux concepts d'hôtels et de restaurants. Dans cette optique, cette carrière ne laisse aucune place à la routine du fait qu'on apprend continuellement sur ce plan et que nous sommes souvent amenés à cette fin à entretenir des contacts avec le monde extérieur. Ce qui est fascinant et enrichissant également, c'est d'effectuer des études de marché sur l'opportunité de l'ouverture d'un hôtel ou d'un restaurant dans un lieu donné en examinant l'environnement social, culturel, géographique, logistique ainsi que les infrastructures du lieu en question. Cela implique de savoir travailler en équipe ».
En ce qui concerne les salaires, au-delà du fait qu'ils sont fonction du poste de responsabilité et de l'importance de l'entreprise pour laquelle le cadre travaille, ils sont surtout tributaires, plus que dans d'autres secteurs, de la conjoncture socio-économique et de la stabilité politico-sécuritaire du pays.

 

Les filières universitaires
Plusieurs universités libanaises assurent des études en hôtellerie, notamment l'Université La Sagesse qui a conclu un partenariat sur ce plan avec l'école hôtelière de Lausanne.
Quant à l'École hôtelière de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, elle prévoit, entre autres spécificités, des cours de gestion hôtelière qui permettent d'approfondir les connaissances dans le domaine et de comprendre le fonctionnement global de l'entreprise. Les études s'étendent sur trois ans, accompagnés de six stages dans des hôtels, des restaurants, des sociétés de catering et d'événementiel, ce qui permet à l'étudiant de mieux cibler sa carrière.

 

« La filière universitaire menant à une carrière de gestion hôtelière assure une formation professionnelle complète à tous les niveaux », souligne, d'emblée, Vanessa Breidy, diplômée en Management hôtelier et touristique de l'Université Saint-Joseph. « Pour s'engager sur cette voie, précise-t-elle, il faut avoir la passion du travail dans ce domaine. Pour réussir, il faut aimer...

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