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Les métiers du tourisme

Le tourisme, une industrie qui monte en flèche

Pour Claude Asmar, chargée de la formation Iata (Association internationale du transport aérien) à l'Université libanaise (UL), « le tourisme est une industrie qui monte en flèche ». « C'est la quatrième industrie au monde, elle grandit sans cesse et emploie 200 millions de personnes », explique-t-elle.

La citadelle de Jbeil. Photo Michel Sayegh

Ainsi, la faculté de tourisme et de gestion hôtelière de l'UL propose aux étudiants trois licences : la gestion hôtelière, le voyage et le tourisme, ou la formation de guide touristique. Ils peuvent ensuite s'orienter vers un master, et, plus tard, faire un doctorat. Pour être admis à la faculté, le futur étudiant doit être détenteur de son baccalauréat, réussir un examen de culture générale et un examen de langues (anglais ou français et arabe), et ensuite passer une entrevue. Les frais universitaires s'élèvent à 250 000 LL par an.
La faculté de tourisme et de gestion hôtelière est accréditée par l'Iata. Les étudiants suivent donc le programme de cette organisation internationale, présentent un examen à la fin de leur première année et obtiennent un diplôme de la direction générale de l'Iata, basée au Canada. « Être détenteur de ce diplôme reconnu mondialement est un avantage pour nos étudiants, assure Claude Asmar. Ce certificat leur donne la possibilité de travailler dans des compagnies aériennes et des agences de voyages à travers le monde. »
« À l'issue de ses trois années d'études, l'étudiant peut ensuite travailler dans une agence de voyages, dans une compagnie aérienne ou à l'aéroport, explique Claude Asmar. Au sein d'une agence de voyages, il peut s'occuper de la billetterie (émettre des billets, faire des réservations), des visas, de l'hébergement, des packages (les tours organisés), des charters (location d'avion), des croisières... » Au sein d'une compagnie aérienne, l'agent s'occupe des réservations. Il a également la possibilité de travailler à l'aéroport, que ce soit à l'enregistrement, la porte d'embarquement ou dans la zone franche.


« Pour travailler dans le domaine du tourisme, il faut être créatif, patient et organisé, souligne Claude Asmar. Il faut connaître plusieurs langues, savoir négocier et avoir des connaissances en géographie. » Mais pour la chargée de la formation Iata, « le plus important est d'être professionnel, souriant, et aimer communiquer avec les autres ».


Qu'en est-il du marché de travail au Liban ? « Dans notre industrie, nous avons la chance d'avoir constamment une demande, explique Claude Asmar. Il y a toujours de nouveaux emplois, vu qu'il existe au Liban 230 agences accréditées Iata et beaucoup plus non-Iata. » Ainsi, note-t-elle, le salaire « dépend de l'agence au sein de laquelle l'employé travaille et des compétences personnelles et opérationnelles ».
« Le tourisme étant saisonnier, il faut savoir, note la responsable, que le travail peut être intensif lors des hautes saisons. » Autre contrainte : « Les clients difficiles, ceux qui peuvent changer d'avis plusieurs fois, ou qui veulent changer une réservation en pleine nuit. » Quelle motivation apporte le métier ? « Les voyages, répond-elle. Chaque employé voyage au moins une à deux fois par an parce que les compagnies aériennes et les grandes agences offrent des voyages à leurs employés afin qu'ils vivent l'expérience sur place et puissent mieux vendre leurs produits. »

 

Ainsi, la faculté de tourisme et de gestion hôtelière de l'UL propose aux étudiants trois licences : la gestion hôtelière, le voyage et le tourisme, ou la formation de guide touristique. Ils peuvent ensuite s'orienter vers un master, et, plus tard, faire un doctorat. Pour être admis à la faculté, le futur étudiant doit être détenteur de son baccalauréat, réussir un examen de culture...

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