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Liban - Incidents de Ersal

Kahwagi : L’État a ses secrets...

Chamel Roukoz, Saad Hariri et Ghattas Khoury aux côtés des parents des militaires, samedi, au centre-ville. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre Saad Hariri a reçu hier soir au Grand Sérail l'ancien commandant en chef de l'armée, Jean Kahwagi, qui a affirmé, en réponse à une question sur les attaques qui le visent dans le cadre de la polémique relative aux incidents de Ersal : « Il y a une enquête en cours, qu'ils s'y réfèrent. » « L'État a ses secrets comme tout État dans le monde, mais ces secrets sont généralement dévoilés longtemps après. Comment préserver l'État ?
S'ils souhaitent dévoiler les secrets maintenant, qu'ils le fassent », a-t-il ajouté.
Samedi, M. Hariri avait présenté ses condoléances aux familles des militaires tués par le groupe État islamique, à la mosquée al-Amine, dans le centre-ville de Beyrouth. Parmi les personnalités qui ont également effectué des visites de condoléances figuraient également le ministre de la Culture, Ghattas Khoury, les députés Ammar Houry et Kassem Abdel Aziz, des représentants du mufti de la République, les directeurs de la Sûreté générale et des Forces de sécurité intérieure, l'ancien chef des commandos de l'armée, Chamel Roukoz, le président de la municipalité de Ersal, Bassel Hojeiry, à la tête d'une délégation, et le secrétaire général du courant du Futur, Ahmad Hariri.
« Nous avons confiance dans la justice militaire et nous nous soucions de la vérité », a déclaré M. Hariri, au sujet de l'enquête relative à l'assassinat des militaires. « Ce que nous savons, c'est que Daech (acronyme arabe du groupe État islamique) a tué les militaires et a essayé de semer la discorde, a-t-il ajouté. À l'époque, nous traversions une période de crise qui nous empêchait d'élire un président. Nous devons nous souvenir dans quelle situation nous étions et réaliser où nous en sommes. Aujourd'hui, les leaders politiques ne se laisseront pas entraîner dans la discorde. »
« Nous devons rester calmes, a-t-il poursuivi. Je suis moi-même fils de martyr et c'est par le calme que nous aboutissons à la vérité. »
« Connaître la vérité est une responsabilité nationale, l'enquête doit être globale », a pour sa part déclaré l'ancien chef des commandos de l'armée, Chamel Roukoz.
« Nous n'accepterons pas moins que la peine de mort contre Omar et Bilal Mikati, a de son côté affirmé Hussein Youssef, porte-parole des familles. Ces deux cousins enrôlés par le groupe État islamique avaient été arrêtés par l'armée en mars 2015. Ils auraient avoué leur rôle dans le meurtre de trois des militaires otages : Ali el-Ali, Ali Sayyed et Abbas Medlej, selon des informations diffusées hier. »
« Le fait que certains utilisent la douleur des familles et les larmes des mères (des militaires) est honteux, a ajouté M. Youssef. Nous allons assurer le suivi du dossier de nos fils jusqu'au bout et nous avons confiance dans le président Michel Aoun, le Premier ministre Saad Hariri et le commandant en chef de l'armée Joseph Aoun. »

Le Premier ministre Saad Hariri a reçu hier soir au Grand Sérail l'ancien commandant en chef de l'armée, Jean Kahwagi, qui a affirmé, en réponse à une question sur les attaques qui le visent dans le cadre de la polémique relative aux incidents de Ersal : « Il y a une enquête en cours, qu'ils s'y réfèrent. » « L'État a ses secrets comme tout État dans le monde, mais ces secrets...

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