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Lifestyle - Festival al-Bustan

Rendez-vous avec la grâce et les prouesses de la Scala

Les talents de l’école de danse de l’Académie de la Scala vont prendre d’assaut les planches de l’auditorium Émile Bustani ce mercredi soir, pour présenter un florilège, tout en panache, de tableaux et d’extraits du répertoire du ballet, aussi bien classique que moderne.

Les talents de l’école de danse de l’Académie de la Scala. Photo Rudy Amisano/Teatro alla Scala

Rendez-vous ce mercredi soir au Festival al-Bustan, avec un spectacle voué à la grâce, aux prouesses et à l’agilité des corps. De la prestigieuse Académie de la Scala, les danseurs de l’école de danse offrent des tableaux variés et endiablés sur une dizaine d’extraits musicaux pour parler d’amour, de sensualité, de liberté, de passion violente ou domptée. Au programme La Bayadère, chorégraphie originale de Marius Petipa sur une musique de Ludwig Minkus ; une Variation signée Emanuela Tagliavia sur une musique de J.-S. Bach ; une autre variation, celle d’Esmeralda signée encore par Marius Petipa sur une musique de Luigi Pugni ; mais aussi une Gymnopédie conçue par Roland Petit et mise en scène par Luigi Bonino avec la luisante mélodie d’Erik Satie.

Et ce n’est pas tout ! Paquita, issue également des lignes et des mouvements dessinés par Marius Petipa, avec la musique de son complice Ludwig Minkus, maître des théâtres impériaux de Saint-Pétersbourg, mise en scène ici par Leonid Nikonov et Tatiana Nikonova, jettera sa pantomime et ses espagnolades sous les feux de la rampe.

En tout esprit festif, Cendrillon et la magie de son carrosse sont aussi au rendez-vous : avec une musique de Serge Prokofiev, une chorégraphie de Fréderic Olivieri et une mise en scène de Leonid Nikonov et Paola Vismara, l’ensorcellement devrait opérer !

Et pour conclure la soirée, Divertissement de Naples, une œuvre peu connue du grand public, chorégraphiée par Auguste Bournonville – réputé pour s’être relativement détourné du romantisme et surtout pour avoir rendu à l’élément masculin dans la danse une place prépondérante – et mise en scène par Fréderic Olivieri sur une musique de Edvard Helsted, Niels Gade (ami de Robert Schumann et Felix Mendelssohn), et une certain N. S. Pauli, tous les trois aussi peu connus que l’œuvre elle-même. Mais peu importe, découvrir reste toujours un atout.

Voilà donc un chapelet d’extraits de ballets, sans lien apparent, si ce n’est le plaisir de la scène et de la performance, à prédominance romantique mais multipliant les masques, les artifices et les éclats de libération du corps.

Une soirée qui promet d’être un divertimento assoluto, avec l’invitation de laisser vos lourds manteaux et vos soucis du quotidien aux vestiaires.

À signaler par ailleurs qu’avant la clôture du Festival al-Bustan ce dimanche 17 mars – un concert à ne pas rater, donné par l’ensemble de l’Académie de théâtre de la Scala, sous la direction de Francesco Manara, premier violon de l’Orchestre du théâtre de la Scala, avec au programme les Quatre Saisons de Vivaldi et les Quatre saisons de Buenos Aires de Piazzolla –, les chanteurs étoiles montantes de l’Académie milanaise sont à l’affiche du Bustan le vendredi 15 mars.



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L'enchantement total.

Sarkis Serge Tateossian

11 h 39, le 13 mars 2019

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Commentaires (1)

  • L'enchantement total.

    Sarkis Serge Tateossian

    11 h 39, le 13 mars 2019

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